Stratégie d’intervention pour l’habitat du poisson dans la MRC des Chenaux​

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Trois-Rivières, le 24 février 2025 – Dans le cadre du projet Stratégie d’intervention pour l’habitat du poisson dans la MRC des Chenaux, le Comité ZIP les Deux Rives s’est doté d’un nouvel outil afin de mieux connaître les habitats du poisson en bordure du Fleuve Saint-Laurent.

La méthodologie a pu être élaborée grâce à un groupe de travail composé des organismes de bassin versants œuvrant sur le territoire, des représentants du Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (direction de la faune de la Mauricie), ainsi que d'un représentant du ministère Pêches et Océans Canada. Neuf secteurs dans la MRC des Chenaux ont été choisis pour être étudiés afin de voir leur potentiel d’habitat pour le poisson.
 
Dans ces neufs secteurs, différentes caractérisations ont été réalisées sur le terrain pour voir quel type d’habitat était présents ainsi que les menaces qui pèsent sur ces milieux. Par ailleurs, dans le secteur de l’île Carignan à Champlain, une nouvelle méthodologie de caractérisation des herbiers aquatiques développée par l’Université Laval a pu être testée par les membres de l’équipe du Comité ZIP, en partenariat avec les équipes du Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Trois pêches scientifiques ont aussi été réalisées dans le cadre du projet et ont permis de récolter pour identification puis relâcher plus de 2 200 poissons regroupant une vingtaine d'espèces.
 
Neuf fiches, donc une par secteur, ont finalement été réalisées afin de réunir l’information recueillie. Des cartographies détaillant le potentiel d’habitat ont aussi été produites en se basant sur l’habitat de la perchaude, en prenant en compte notamment la profondeur d’eau lors que celle-ci se reproduit au printemps et le type de substrat. Enfin, tous ces éléments ont permis d’identifier des projets potentiels d’habitat pour le poisson.

Le projet a été rendu possible grâce à la participation financière de la Fondation de la faune du Québec via son programme « Amélioration de la qualité des habitats aquatiques Â».